L’Armada prend l’ascendant dans la rivalité de l’autoroute Guy-Lafleur

Crédit : Sébastien Gervais

Les Olympiques croisaient le fer avec l’Armada de Blainville-Boisbriand dans le cadre de la traditionnelle rivalité de l’autoroute Guy-Lafleur. La formation gatinoise cherchait à mettre fin à une série de quatre revers consécutifs. Les Olympiques, combatifs mais fragilisés par la fatigue du voyage, ont vu l’Armada imposer son rythme grâce aux éclats offensifs de Gosselin, Nobert et Desjardins malgré les efforts du trio Petrut‑Dubé‑Séguin. Devant le filet, Nathan St-Pierre obtenait le départ pour les visiteurs, alors qu’Arseni Radkov était l’homme de confiance devant la cage des locaux.

Gatineau débordé par l’attaque rapide de l’Armada

L’Armada s’impose rapidement en première période. Sur un revirement de Jan Golicic, Justin Carbonneau repère Vincent Desjardins dans l’enclave, qui dévie habilement au vol derrière Nathan St-Pierre. Les Olympiques répliquent aussitôt : le tir manqué de Drew McLennan trouve le bâton de Nicholas Petrut, qui ramène les deux équipes à égalité. Quelques instants plus tard, Desjardins sert Mateo Nobert, laissé seul devant le filet, et ce dernier ne manque pas sa chance pour redonner l’avance au siens. Trois minutes plus tard, Maël Lavigne contourne la cage avant de remettre à Nobert, qui enfile son deuxième du match pour creuser l’écart. En fin de période, alors que Zakary Horvat-Edouard et Alexandre Carbonneau écopent de pénalités menant à du jeu à quatre contre quatre, Justin Carbonneau traverse la patinoire et surprend St-Pierre d’un tir vif. Après ce quatrième but concédé, Alexis Loiseau change de gardien et envoie Danai Shaiikov dans la mêlée. Après vingt minutes, l’Armada mène 4-1.

Crédit : Sébastien Gervais

Nobert complète son tour du chapeau, Gatineau réduit l’écart

Les Olympiques intensifient leur pression dès l’entame de la deuxième période. À mi-chemin, Gabriel Séguin s’échappe seul devant le gardien, mais voit sa tentative stoppée par la jambière. Quelques instants plus tard, Simon-Xavier Cyr défend son coéquipier en remportant un combat contre Rafaël Cloutier, ce qui entraîne une pénalité supplémentaire à Michel Myloserdnyy. L’Armada profite de l’avantage numérique : Danai Shaiikov repousse d’abord le tir de Matt Gosselin, mais la rondelle déviée par Justin Boisselle trouve tout de même le fond du filet, permettant à Nobert de compléter son tour du chapeau. En fin de période, Alexandre Carbonneau est puni pour avoir fait trébucher un adversaire. Sur la séquence suivante, Maxim Dubé met fin à une longue disette de dix rencontres sans marquer en décochant un tir précis avant le retour au vestiaire. Après quarante minutes de jeu, l’Armada mène 5-2.

Crédit : Sébastien Gervais

Gosselin marque, Petrut sauve l’honneur

Dès l’entame de la troisième période, Michel Myloserdnyy est puni pour rudesse. Ironiquement, ce sont les Olympiques qui en tirent profit : alors que Maxime Côté filait seul, Mateo Nobert l’accroche et l’arbitre accorde un tir de pénalité. Côté n’arrive toutefois pas à concrétiser. Quelques instants plus tard, Matt Gosselin insiste devant le filet et parvient à battre Danai Shaiikov sur un deuxième effort. Le but est d’abord refusé, mais dix-huit secondes plus tard, Gosselin marque de nouveau. Après révision, sa première tentative est finalement validée. En fin de période, Maxim Dubé repère Nicholas Petrut dans l’enclave, qui exécute une superbe feinte pour inscrire son deuxième de la rencontre. Malgré cette lueur, les Olympiques s’inclinent 6-3.

Crédit : Sébastien Gervais

Le premier trio s’illustre malgré la défaite

Le trio formé de Nicholas Petrut, Maxim Dubé et Gabriel Séguin a livré une performance solide tout au long de la rencontre. Actifs sur chaque présence, ils ont constamment généré de l’offensive grâce à leur vitesse et leur créativité. Petrut s’est distingué par ses habiles feintes et sa finition devant le filet, Dubé a brisé une longue disette en marquant avec précision et Séguin a multiplié les occasions en utilisant son flair offensif. Ensemble, ils ont incarné le moteur de l’attaque gatinoise et ont été parmi les plus constants de la soirée.

La route pèse sur les jambes des Olympiques

Après un long déplacement entre Rimouski et Blainville-Boisbriand, les Olympiques ont dû composer avec de la fatigue à ce trajet exigeant. Le calendrier resserré et les heures passées sur la route ont pesé sur l’énergie de l’équipe, rendant plus difficile le maintien d’un rythme soutenu et d’une intensité constante sur la glace. Ce facteur de voyage, souvent sous-estimé, peut influencer la concentration et la capacité d’exécuter les détails du jeu, surtout face à un adversaire reposé et prêt à profiter de chaque opportunité.