Les Olympiques freinés par l’opportunisme des Foreurs

Crédit : Dominic Charette

Les Olympiques affrontaient les Foreurs de Val-d’Or, avec l’objectif de faire oublier leur revers de 4-1 contre les Tigres. Malgré quelques éclairs offensifs et de belles séquences en avantage numérique, les Olympiques ont été freinés par l’efficacité et l’opportunisme des Foreurs. Devant le filet gatinois, Danai Shaiikov tenait le rôle de gardien de confiance, tandis qu’Émile Beaunoyer protégeait la cage pour les Foreurs.

Une première période animée et pleine de rebondissements

Dès l’entame de la période, Jan Golicic s’empare de la rondelle en zone défensive. Le numéro 21 traverse la patinoire et surprend Émile Beaunoyer d’un tir précis. La riposte ne tarde pas : Benjamin Olivier, laissé seul devant le filet, reçoit la passe de Samuel Fiala et ramène les deux équipes à égalité. Quelques instants plus tard, Jérémy Leroux voit son tir effleure légèrement sur le gant du gardien gatinois avant de trouver le fond du filet. En fin de période, les Foreurs profitent d’un avantage numérique. Olivier croit accentuer l’avance, mais son tir frappe la barre transversale. Après vingt minutes de jeu, Val-d’Or mène 2-1.

Crédit : Dominic Charette

Les Foreurs creusent l’écart au deuxième engagement

Au début du deuxième engagement, les Olympiques ont l’occasion d’égaler la marque grâce à un avantage numérique. Justin Boisselle tente d’abord sa chance avant de remettre à Maxime Côté, mais ce dernier voit son tir stoppé par Émile Beaunoyer. Peu après, Gatineau est puni pour avoir trop de joueurs sur la glace, ce qui mène à une séquence à quatre contre quatre. Profitant de la circulation devant le filet, Jacob Gouchie parvient à déjouer Danai Shaiikov. Dans la foulée, le gardien numéro 90 se compromet trop rapidement sur sa droite, permettant à Nathan Brisson de servir une passe parfaite à Philippe Veilleux, qui n’a qu’à pousser la rondelle dans une cage grande ouverte. Alexis Loiseau procède alors à un changement devant le filet, envoyant Nathan St-Pierre dans la mêlée. Malgré quelques bonnes séquences en avantage numérique, les Gatinois se butent à Beaunoyer. En fin de période, St-Pierre se distingue avec un déplacement spectaculaire pour frustrer Brisson. Après quarante minutes de jeu, les Olympiques accusent un retard de 4-1.

Crédit : Dominic Charette

Des erreurs défensives qui coûtent cher aux Olympiques

En début de période, le tir de Phillipe Veilleux dévie sur un patin avant de se retrouver sur la palette de Nathan Brisson, qui ne tarde pas à décocher. St-Pierre ne peut rien faire sur la séquence. Peu après, Giovanni Collin est puni pour avoir asséné un coup de bâton à son vis-à-vis. Profitant d’une erreur défensive, Alex Dagenais s’échappe et trompe le gardien adverse grâce à une feinte habile. La réplique ne se fait pas attendre : bousculé par Jérémy Leroux, Jan Golicic parvient tout de même à dévier le tir de Jordan Labelle avec son patin pour marquer. Les Olympiques s’inclinent finalement par la marque de 6 à 2.

Crédit : Dominic Charette

Une semaine difficile et un match difficile

Les Olympiques de Gatineau n’ont pas eu une semaine facile, comme l’a souligné l’entraîneur-chef Alexis Loiseau. Après un fort début de match ponctué par un but du capitaine Jan Goličič, les Foreurs ont rapidement répliqué avec deux filets coup sur coup. Un revers mental évident pour la troupe de Loiseau, qui n’a jamais été en mesure de suivre la vitesse d’exécution de celle de Maxime Desruisseaux. « On a donné énormément de rondelles aux Foreurs en première période, au point où on s’est tiré dans le pied, certainement. On traverse une passe difficile dans la dernière semaine et aujourd’hui, ce n’est pas un bon match. Je pense que lorsqu’ils ont marqué le premier et le deuxième but, mentalement, on a eu de la misère à s’en remettre, c’est certain. Ç’a été un peu l’histoire du match », mentionne Alexis Loiseau.

Les Gatinois blanchis en avantage numérique

L’avantage numérique des Olympiques n’a assurément pas offert sa meilleure prestation de la saison. Les Foreurs ont été punis à huit reprises, mais aucune de ces occasions n’a permis aux Gatinois de trouver le fond du filet. Les jeux se compliquaient, multipliant les passes transversales et les séquences en périphérie. « On a eu des chances dans nos premiers avantages numériques, mais plus le match avançait, plus on essayait des jeux compliqués. Encore là, notre gestion de la rondelle n’était pas au point et je ne pense pas qu’on a assez attaqué le filet », souligne Loiseau.